Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

abbé raymond cazaban - Page 3

  • C’était hier : Monseigneur Planet en visite à la chapelle du Calvaire

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du dimanche 18 avril 2010.

    chapelle du calvaire,abbé raymond cazaban

    Monseigneur Planet et l'abbé Cazaban ont accueilli les fidèles

    (photo archives avril 2010).

    A l'image des chemins empruntés par les pèlerins faisant route vers Saint-Jacques de Compostelle, le sentier qui mène jusqu'à la chapelle du Calvaire connaît une fréquentation grandissante. Depuis plusieurs mois maintenant, la chapelle échappe ainsi à sa solitude, grâce à l'initiative de l'Association pour la Rénovation de la Chapelle, présidée par Yves Saddier. A l'image de la congrégation des « marguilliers », qui prenait part dans les années 1700 aux dépenses inhérentes au nécessaire entretien du calvaire, l'association oeuvre afin de rendre son lustre d'antan à un lieu de prières qui servait à la réparation des âmes. 

    A l'instigation des bénévoles réunis autour du président Yves Saddier et de Jean-Jacques Aulombard directeur de l'hôpital local, une centaine de personnes se sont retrouvées jeudi 15 avril, pour assister à une messe célébrée par Monseigneur Planet, Evêque de Carcassonne. Ce dernier était assisté en la circonstance par l'abbé Raymond Cazaban, l'abbé Paul Delpech et les religieuses de la Présentation de Marie. Cette cérémonie très émouvante dans la chapelle rénovée a été suivie d'un repas fraternel partagé face aux Pyrénées enneigées. Chacun a pu apprécier la qualité des travaux effectués, lesquels effacent au fil des jours les marques laissées par le temps sur la petite chapelle dédiée à Notre Dame des Sept Douleurs.

  • Après le virus, « il faudra tout remettre à plat, dans une mondialisation détraquée »

    abbé raymond cazaban,église notre-dame

    La prière universelle à huis clos de l'abbé Raymond Cazaban

    Depuis près d’un mois, les lieux de prière n’accueillent personne mais en cette semaine pascale, la nef de l’église Notre-Dame emplie de lumière, a tout de même vibré. A la faveur des messes du Jeudi saint et du dimanche de Pâques, célébrées à huis clos par l’abbé Raymond Cazaban : « Il faut garder le sourire ! ». De retour de sa promenade quotidienne, l’abbé Raymond Cazaban, échange quelques mots, à distance, en arborant ce sourire « qui doit nous aider à poursuivre le chemin ».

    Quelle perception avez-vous de la crise que nous traversons ?

    « Plus qu’une crise, nous sommes soumis à la virulence d’un virus que nous ne connaissions pas. Il passe nos frontières, il mord, il tue. Tout ou presque s’est arrêté. Partout. Nos rêves, jusqu’à la démesure, nous ont renvoyé à la mesure humaine et nous avons eu peur ».

    Cette situation peut-elle s’inscrire dans le temps ?

    « Déjà le sida nous avait laissé un goût amer, n’épargnant ni vieux ni jeunes. Nous n’avions contre lui ni remède, ni contre poison. Il a fallu longtemps… Nous avions même accusé tel ou tel de s’être laissé prendre par sa faute. Aujourd’hui nous n’oserions plus ».

    Que vous inspirent les attitudes induites par cette pandémie ?  

    « Sourcilleux comme nous sommes de la moindre atteinte à nos libertés, nous avons accepté d’un seul coeur de perdre nos aises et nos mobilités, pour ne pas risquer d’être complices de l’épidémie. J’aime que nous soutenions nos soignants, diplômés ou bénévoles. Ils sont chaque jour les plus exposés pour soigner et guérir. Ils ont aussi des enfants, des amis, dont la crainte du pire tourmente leur prière et leur espérance ».

    A qui s’adressait votre homélie de Pâques, à huis clos ?

    « Je prie pour les milliers de familles en deuil. Je sais qu’elles seront inconsolables. Le prix du sang, quand il faut le payer, est à prix cher, pour tous ceux qui demeurent confinés et qui connaîtront l’après ».

    Comment pressentez-vous cet après ?

    « Après ? Il faudra tout remettre à plat, dans une mondialisation détraquée, où les sous se feront plus rares, dans nos entreprises mises à mal. Et le virus ne sera pas pour autant éradiqué : il continuera à vivre dans nos rues. Tandis que notre science tentera de le vaincre, notre générosité, renouvelée dans ce drame, se saura plus humaine dans le respect de nos fragilités ».

  • C’était hier : Les motards « Los Petafums » étaient sur un petit nuage

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du lundi 28 avril 2003.

    los petafums,abbé raymond cazabanL’abbé Raymond Cazaban a donné la bénédiction aux motards (Photos archives, Avril 2003).

    Un parfum d’irréel flottait sur la place Charles-Amouroux à l’heure où l’abbé Raymond Cazaban accueillait les membres d’une toute nouvelle association de motards répondant au doux nom de « Los Petafums ». Engoncés dans leurs blousons de cuir, les adeptes des deux-roues ont été particulièrement sensibles aux paroles de l’abbé, lui-même surpris mais heureux d’avoir été sollicité pour célébrer cette cérémonie. Laquelle a permis à la nombreuse assistance de découvrir un poème de Bob Dylan avant la bénédiction des Rameaux, et la mise en route des belles cylindrées pour une balade-découverte.

    Au terme d’un court périple sur les routes du canton, la « horde » pacifique a reposé la béquille du côté de la Cazalette, avant de rejoindre la place Charles-Amouroux où la fête s’est prolongée, autour d’un repas et d’une soirée dansante très animée. Bonne route à la joyeuse équipe de « Los Petafums », emmenés par leur président d’honneur Gilbert Barthès. Présidente : Stéphanie Lacko, vice-président : Thierry Ferrier, trésorière : Laurence Ferrier, secrétaire : Séverine Ferrier.

    los petafums,abbé raymond cazaban

  • L’abbé Raymond Cazaban a fêté ses 90 ans

    abbé raymond cazabanL’abbé Cazaban, très touché par l’initiative de ses disciples.

    La messe dominicale célébrée dernièrement en l’église Notre-Dame, aura connu une belle prolongation place Charles Amouroux, où paroissiens, confrères et amis, s'étaient mobilisés en l’honneur de l’abbé Raymond Cazaban. Homme d’église bien connu en Chalabrais et en pays ariégeois, l’abbé aujourd’hui semi retraité, a pu mesurer l’estime dont il bénéficie, tant étaient nombreuses les amitiés venues l’aider à souffler les quatre-vingt-dix bougies de son gâteau d’anniversaire. Un événement dignement fêté, dans une ambiance bienveillante et musicale, ponctuée par quelques interventions de l’abbé, au chant et à la guitare. Avec une vibrante interprétation du Se canto, faisant écho aux chants fraternels d’une chorale improvisée. Moments festifs partagés par toutes et tous, témoignages d’affection qui seront allés droit au cœur de l'abbé Cazaban, homme de foi et de convictions bien affirmées.

    abbé raymond cazaban